De la lumière orchésienne d’un bleu épuré pour alimenter le générateur du jeu vers l’attaque de nos Dragons face au cuirassé de la défense nancéenne… Du moins, c’était la réputation respective toute naissante des forces en présence pour ce match de leader’s cup placé en zone de clarification ! Dès lors, vu l’mec d’en face au coaching avec ses barrettes bien accrochées, fallait s’douter qu’la bonne soupe pouvait devenir du rata et que la moindre folie des nôtres allait se payer cash si d’aventure elle n’était pas concrétisée.
Eh bien, on a vu ! Du très bon en démarrant, avec des flèches plein le carquois et des arbalétriers du genre Jean Mineur Publicité… dans le mille à chaque tentative. 5 minutes durant, on se crut dans un sens unique avec un opposant qui tombait dans le panneau…
Et puis soudain, un raté, puis deux, puis trois, puis… des changements qui n’arrangent rien parce que l’on sent tout de suite chez ceux qui prennent le relai, comme un décalage dans la façon de combattre, dans la motivation, tellement d’ailleurs que ceux d’en face s’en aperçoivent et qu’ils s’enhardissent petit à petit en prenant le dessus sans que jamais que l’on puisse repasser devant. Pour nous spectateurs, bizarre impression de sentir très tôt que les carottes étaient déjà cuites, pas parce que Nancy a semblé plus fort, mais surtout dès lors que l’on s’est mis à jouer à l’envers, à l’inverse de ce qu’on sait faire : un ballon qui circule vite et qui donne de la sureté à nos choix et à nos shoots.
Passons sur ce pourri d’ballon qui ne retombe jamais dans nos mains après le rebond, ou sur cette galère de viseur mal réglé qui ne nous a pas permis de perforer un panier adverse pas trop esquinté au final, ou encore sur cet arbitre qui souffle dans son sifflet comme dans une trompette pour nous assourdir de fautes offensives, bref, sur la totale dans l’genre « le ciel nous tombe sur la tête » !… pour finalement ne mourir qu’à 4 petits points.
Soyons honnêtes, y a déception légitime suite à ce coup d’arrêt. Mais la balle est uniquement dans notre camp. Le rodage n’est pas encore terminé et cette défaite va être salutaire sur le plan de la remise en question sur certains aspects du jeu. Soyons rassurés, Rémy et François sont aux commandes.
Vivement mardi et Vive Voltaire !
Daniel