Comme disait notre Johnny national « Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir »… Dans ce flambant neuf d’un complexe mis aux normes pour mieux se parer de l’habit de lumière qui devrait nous emmener plus haut, le décor s’est brusquement assombri d’un nuage obscur après le passage du cyclone saint-chamonais. Pressentant peut-être cette dépression climatique, une partie du public habituel avait décidé de ne pas se déplacer et c’était déjà morne plaine avant même que le cumulo-nimbus de la morosité ne s’installât dans ces lieux plutôt désertés. Et la tempête a tout emporté ! La confiance en ce groupe, le cœur, l’espoir et l’engouement qui va avec.
Bien heureusement, nous sommes dans l’antre de Voltaire, et son esprit qui nous hante n’a que faire des décombres, car il faut vite tenter de reconstruire l’essentiel d’ici mardi soir pour une première action de secours qui doit obligatoirement réussir afin de redonner totalement vie et confiance pour la suite des opérations de redressement.
Allez, on arrête là ce discours métaphorique pour plus de clarté !
Car sur un plan purement sportif, le fiasco est bien trop radical pour être d’une vérité absolue et il faut laisser à Rémy et François l’analyse technique détaillée qui leur permettra de rectifier le tir. Pour ce qui nous concerne, la seule question qui se doit de tarauder nos esprits « brèves de comptoir », c’est : Comment peut-on lâcher prise de cette façon après pourtant être passés devant, à 56-52 ?… Preuve irréfutable qu’à ce moment du match, le déferlement qui a suivi n’était pas né d’une emprise totale de nos adversaires. Et c’est bien justement ce qui doit tous nous inciter à garder le moral et à venir nombreux au complexe ce prochain mardi pour pousser nos chers dragons à nous emmener vers Disney et une finale de Leader’s cup… Ce n’est pas rien tout de même ! On en appelle à la fibre ch’ti, à notre culture de gens du Nord et de « durs à cuire » de la solidarité. Plus que jamais, faisons corps avec notre équipe dans le malheur comme dans la gloire… Mais non Johnny, tout n’est jamais vraiment noir car « ICI, ICI, C’EST DENAIN »
VIVE VOLTARE !
Daniel