Pour l’ancien que je suis devenu, Vichy-Clermont évoque d’abord la « Jeanne d’Arc de Vichy » qui, au début des années 70, possédait dans ses rangs un de ces artistes qui nous accrochent au basket comme le mélomane à la musique de Chopin ou de Mozart. Avec son shoot improbable et incontrôlable, Rudy Bennett a déboussolé tous les défenseurs de l’époque, et rien que d’y penser, on pouvait s’imaginer que le VCM était toujours dans cette mouvance d’efficacité.
Eh bien après ce 1er time en mode cata de notre part, on pouvait penser que tel était le cas, d’autant que Vichy semblait carburer au super dans notre raquette affectée d’inertie défensive. Un peu de mieux pour nos Dragons dans un second quart où le -6 à la mi-temps reflétait très bien le petit + de concentration défensive très malheureusement non concrétisée au score par la faute d’une adresse quelque peu en berne. Et puis, et puis, et puis… une deuxième mi-temps où rien ne s’arrange faute de constance et malgré un bref passage devant des adversaires qui ont très bien su reprendre la main en s’imposant une fois de plus dans notre raquette constamment frappée d’impuissance. Le VCM aura donc eu l’emprise d’un bout à l’autre de ce match et il mérite sa victoire. Pour nous, ce -18 final ressemble beaucoup à une amère déception, il faut bien l’admettre !
Le périple de cette 1ère quinzaine commence donc très mal, laissant déjà à penser que l’on a peut-être dû se gourrer quelque part sur l’étalonnage des capacités de notre groupe…
Qu’à cela ne tienne, on est supporter, on a la passion, on ne lâchera pas et on y croira jusqu’au bout !
Vive nos DRAGONS et Vive VOLTAIRE !